Carnet de route

Sortie Snowboard 3J en Ubaye
Le 18/03/2025 par Surf
Mardi 18 mars par Loïc
Réveil à 5h pour un départ aux aurores de Marseille. Les premières lueurs laissent présager d'une belle journée.
Lila passe me chercher, on récupère Julie à l'Estaque, on retrouve Benoit à Aix qui nous embarque dans son super skitourbus et dernier arrêt avant notre destination : on retrouve Philippe à la Brillanne.
La route nous permet de faire connaissance et de nous rendre compte qu'en fait, on est tous.tes cousin.es (ou presque). Erratum : on fait un tout dernier arrêt chausson aux pommes et petite quiche pour la route.
Dès notre arrivée à Fouillouse on chausse vite les skis (et les splits). Julie et Philippe (nos encadrants) nous briefent sur la sortie du jour, les conditions météo, d'enneigement et topographiques. "On part de Fouillouse et on va au col de Mirandol".
Nous nous mettons en route et, malgré un soleil chaleureux dans la vallée, quelques nuages ne semblent pas vouloir lâcher leur sommet.Après le franchissement de la rivière, la montée dans une forêt claire nous met tranquillement en jambe. Philippe nous dope avec ses croquants maison qui nous donnent un pêche phénoménale.
Lors de la montée, on a pu observer différents oiseaux et de multiples empreintes d'animaux. Le soleil de la veille a déjà fait travailler la neige, qui est croutée au sud mais qui reste poudreuse et légère au nord. Hélas, le brouillard trop amoureux du col ne le lâche pas et réduit notre visibilité à son approche. Nous prenons donc la décision d'arrêter notre ascension ici.
À la montée, nous avons pu repérer des bouts de pente où la neige est restée excellente. On descend alors celles-ci en volant sur la poudreuse légère. Seule Julie a su rester debout sur sa planche tout au long de cette descente. En bas de cette pente, nous faisons une pause picnic sous un doux soleil.
À la suite de notre repas, nous repeautons pour retrouver nos traces de montée et redescendre sur Fouillouse. C'est une bonne session de ski sanglier qui nous attend. Mais la forêt claire et la poudreuse légère nous convinrent, Benoit, Philippe et moi, de remonter pour une nouvelle régalade à la descente.
Julie et Lila, quant à elles, ont été compenser leur réveil matinal à l'auberge. Nous nous retrouvons 1 h plus tard pour une boisson fraîche bien méritée à la terrasse de l'auberge de Fouillouse.
Après le bon rôti de porc de l'auberge, nous préparons l'itinéraire du lendemain. La connaissance de Philippe de ce terrain de jeu nous permet de planifier efficacement la sortie du lendemain avant une bonne nuit bien méritée.
Mercredi 19 mars 2025 par Benoît
Réveil à 7h au gîte des Granges, à Fouillouse, après une bonne nuit de sommeil. Petit déj rapide, on s’équipe, et on attaque direct à pied, sans échauffement, une montée bien raide pour rejoindre le sentier d’été au-dessus du hameau. On mettra finalement 45 minutes au lieu des 15 annoncées par le gardien…
Enfin, on chausse les skis et on prend la direction du Bec Roux — rebaptisé la Tête Rousse ou le Mourre Roux par notre encadrant. Très vite, on met les couteaux : la neige est bien dure sur cette pente sud. Heureusement, Philippe a prévu des croquants maison, parfaits pour recharger les batteries avant les 600 m de dénivelé qui restent jusqu’au sommet. Loïc est en pleine forme, suivi de près par Lila et Julie. Philippe et moi fermons la marche, un peu cuits par la chaleur.
Au sommet, au-dessus des 3000 m, le panorama est splendide. On dépeaute et c’est parti pour la descente, sur une neige un peu croûtée mais tout à fait skiable. Les snowboardeurs tracent de jolies courbes, Loïc descend comme un pro, Lila et moi plus tranquilles, mais on profite de cette bonne glisse.
On cherche un coin sympa pour pique-niquer. Loïc nous partage un délicieux saucisson fumé maison de Haute-Savoie, un régal. Les tablettes de chocolat n'ont pas le temps de fondre malgré la météo de rêve, grand ciel bleu et soleil magnifique.
On repart pour une belle traversée superbement tracée par Loic, contournant la Tête Viturière en direction du refuge du Chambeyron à 2650m. On y arrive en milieu d’après-midi. Lila et Loïc ont la gentillesse d'aller chercher de l’eau à la source, un peu plus bas, qui alimente le lac Premier, encore recouvert de neige.
Au goûter, pain d’épices fait maison (merci Julie !) : une tuerie. Le poêle chauffe enfin bien, c’est l’heure de l’apéro. On prépare les pâtes carbo, puis direction le dortoir, lessivés mais heureux après cette superbe journée et ses 1200 m de dénivelé positif.
Jeudi 20 mars 2025 par Lila
Réveil au refuge de Chambeyron vers 7h. La météo est moins clémente que la veille mais nous avons quand même droit à quelques rayons de soleil.
Après un bon petit déjeuner, on se prépare pour aller au Pas de la Souvagea (3013m). Sur la montée, malgré les nuages qui sont de plus en plus présents, nous rencontrons deux beaux lagopèdes alpins. Une première pour certains d'entre nous ! Une fois en haut, nous avions prévu une descente face nord vers Maljasset. Juste avant de commencer à descendre, Lila fait un faux mouvement de la cheville et préfère limiter les risques en réduisant l'itinéraire initialement prévu. Nous faisons le choix de retourner tous ensemble au refuge, où nous avions laissé quelques affaires pour nous alléger.
Du refuge, nous remettons les peaux pour rejoindre le Pas de la Couletta (2752m). Puis, nous descendons tranquillement vers Fouillouse. Sur le chemin, nous apercevons un chamois qui grimpe sur les rochers. La neige est très changeante, pas facile à skier mais nous arrivons sains et saufs au parking après avoir parcouru environ 10km sur la demi-journée avec 500m D+ et 1200 D-. Nous profitons d'un pique-nique ensoleillé avec vue sur le Brec pour reprendre des forces, puis nous partons en direction de Marseille en début d'après-midi. Fin d'une belle sortie de 3 jours dans la vallée de l'Ubaye.